Je te hais...

Je te hais toi qui a fais mon malheur
Je te hais toi qui as détruit mon cœur
Je te hais toi qui as fait ces promesses
Je te hais toi qui as usé de mes faiblesses

Mais je me hais pour t'avoir cru
Je me hais pour n'avoir rien vu
Je me hais d'avoir tant espéré
Je me hais pour cette naïveté

Ca ne sert plus à rien de tant te haïr
Ca ne sert plus à rien d'essayer de fuir
Puisque de toute façon tous ça c'est fini

Par chance tu ne m'as pas entièrement détruit
Heureusement qu'autour de moi il y avait ces gens
Qui eux m'ont soutenue durant tout ce temps

Je garde précieusement ton amitié
Qui fait partie de notre sincérité
Et de ces beaux souvenirs passés..

J'ai rêvé que ...

J'ai rêvé que mon premier baiser
C'est toi qui me l'avais donné
Tu me prenais par la main
Mon corps contre le tien

Tu m'embrassais près de l'oreille
Disais des "Je t'aime" de ta voix sensuelle
J'ai rêvé que tu m'aimais pour vrai
Tu ne jouais pas avec mes sentiments, je le sais

C'était le début d'une longue histoire d'amour
Tirée de chansons de Charles Aznavour
Des histoires magiques qui n'existent pas
Mais en ce moment, je ne veux qu'être dans tes bras

J'ai rêvé à toi tout simplement
Je voyais notre amour partir dans le vent
J'avais goûté à la joie du baiser
Et je ne pouvais m'en détacher

J'ai rêvé au plus beau rêve de ma vie
J'ai rêvé que tu m'aimais, que nous n'avions pas de souci
Ce rêve, si tu le faisais ne te plairait point
T'aimer, est-ce un mal pour un bien?

notre rêve

Au fil des jours, le temps passe
Et me laisse las,
Las, de ce sentiment si dur,
Las de cet air impur
Qui m'empêche d'être auprès de toi,
Qui m'empêche d'être dans tes bras.

Toi, qui es si loin de moi,
Je n'arrive plus à suivre tes pas,
Je me sens perdu
Dans une foule d'inconnus.
Je n'arrive plus à respirer
Je ne sais que t'aimer.

Combien de temps encore devrons-nous nous cacher
Pour vivre au jour le jour
Sans nous soucier
Du monde qui nous entoure ?

Nous étions deux ames perdues
Lorque nous nous sommes connus,
Nos sentiments n'était qu'amitié
Jusqu'au jour où tout a basculé : celui où tu m'as embrassé.

La discrétion aurait dû nous sauver
Mais bien au contraire elle nous a enterrés.
Ce qui nous laisse en vie, est notre complicité,
Nos gestes et nos regards de longues durées,
Qui nous laisse l'espoir
De se dévoiler un soir
Les sentiments qui emprisonnent nos coeurs
D'un océan de bonheur.

Est-ce la réalité
Ou ce rêve que je fais à chaque fois ?
Suis-je la seule à trembler lorsque je te vois ?
Suis-je la seule à penser à toi ?
Et à vouloir passer ma vie dans tes bras ?
Je ne le crois pas !
Nous deux n'est qu'une utopie
Et s'il y a quelqu'un d'autre dans ta vie
Je sais au fond de moi
Que tu penses à moi...
Tout le monde a déjà révé
De passer sa vie près de l'être aimé
Moi je l'ai révé
A tes cotés...

Oh, mon ange... que puis-je faire sans toi? Pourquoi nous empêche-t-on de nous aimer? Quel est notre crime, si ce n'est celui d'espérer nous unir?

Ce n'est qu'un rêve

Assise sous le ciel étoilé
Je sens une douce chaleur m'envelopper
Ta main effleure délicatement mon décolleté
D'une main experte et passionnée.

La lune éclaire ce visage familier
Qui se penche pour un tendre baiser
Je t'offre mes lèvres sucrées et enflammées
Pour un long échange apprécié.

Mon corps est tout frissonnant
Signe du désir naissant
Ensemble, unis par le même sentiment
Nous ne formerons plus qu'un sous le firmament.

J'ouvre lentement les yeux dans la nuit
Ce spectacle merveilleux, cette magie,
N'était de mon imagination, que le fruit
Pauvre folle que je suis ...

Malgré moi, elles coulent...

Une douleur me serre la poitrine...
Je ne sais que faire, j'ai peur...
Je ne peux les contenir, elles montrent ma douleur,
Car du fond de moi sort cette eau cristalline...

Une folle et triste envie m'envahit,
Celle d'être enfermée dans ma bulle,
Là, où enfin, je ne me sens plus nulle,
Et où dans la tranquillité de la solitude, je survis...

Perceras-tu ma bulle pour me libérer
De cette souffrance que tu as créée ?
Ou me laisseras-tu périr dans la solitude
Qui devient pour moi une habitude ?

L'imaginaire où je vis

L'univers dans lequel je suis, je vie, n'existe même pas.
Je fuis la réalité qui défile autour de moi, sans la capter.
Je reste dans ma tête, là où je suis chez moi.
Je me donne l'illusion d'être à l'abri du temps.

Y a du monde autour de moi, mais je suis seule.
Y a de l'air autour de moi, mais j'respire pas.
J'asphyxie dans un monde qui n'est pas le mien...
Car le mien est détruit, trahi, trahi...

Si ç'la pouvait aider les gens, à comprendre ce que je ressens.
Si j'avais le courage de dire, ce que je pense vraiment.
Maintenant je vis dans mes pensées, dans les souvenirs, la nostalgie.
Dans un immaginaire. L'imaginaire où je vis.

Y a du monde autour de moi, mais je suis seule.
Y a de l'air autour de moi, mais j'respire pas.
J'asphyxie dans un monde qui n'est pas le mien...
Car le mien est détruit, trahi, trahi...

Je tremble de tous mes membres, j'ai froid.
Si quelqu'un me prenait dans ses bras, quelques instants.
Quelques instants de réalité. Réalité que je fuis.
Aussi, aussi, si j'acceptais la vie
Plus qu'elle ne m'a accepté, aurais-je réussi ?
À quitter, l'imaginaire où je vis...

Et si, je fuis l'imaginaire où je vis,
Serais-je rendu à vivre dans la réalité que j'ai fuis ?

Je te dis mes peines

Quand je pleure
Ce sont souvent
Des larmes de sang
Qui envahissent mon coeur
Pourquoi le monde est-il si laid
Quand tu n'es pas à mes cotés ?
Pourras-tu seulement me pardonner
De ne pas pouvoir t'oublier ?
A présent j'ai pris conscience
Des tourments de l'adolescence.
Vas-tu un jour revenir
Pour refaire apparaître mon sourire ?
Mes meilleures armes
Ce sont mes larmes
Tu me vois souffrir
Mais elles m'empêchent de mourir
Et sans elle
Je sombrerai dans l'éternel.
Tu as pris une décision
Qui demandait plus de réflexion
J'ai énormement de peine
Mais sache au moins que je t'aime !

Brimades

Elle est pourtant sans histoire
Ayant déjà ses rêves de petite fille
Rieuse, avec un avenir plein d'espoir
Mais son seul défaut c'est d'être introvertie

Souvent seule, sans dire une phrase
Tout le monde la croit muette et stupide
Alors on la frappe, on l'écrase
Histoire de satisfaire les humours cupides

Ruée de coups par des petites terreurs
L'insultant sur son apparence
Répétant toujours les mêmes horreurs
Qui la font regretter sa propre existence

Elle se demande si elle est née pour ça
Pour être le sujet de moquerie d'autrui
Mais comme elle ne dit rien, ils n'arrêteront pas
C'est son silence qui la détruit

Les mots, ils ne sortent pas
Elle voudrait hurler sa peine
Même si personne ne l'écoutera
Juste pour à nouveau croire et briser ces chaînes

Elle a honte de parler de ses maux
Mais si tout le monde la croit muette
C'est parce qu'elle a enfermé les mots
A l'intérieur de son être

Mais le jour où quelqu'un l'acceptera
Elle pourra de nouveau avoir la foi
Et le jour où cette petite fille reparlera
Elle aura une très jolie voix...

Une larme d'espoir, Une larme de joie
Une larme de bonheur, Une larme d'amour
Une larme de doute, Une larme de tristesse
Une larme de désespoir, Une larme de malheur
Puis une larme de sang, Ensuite plus rien
Car pour toi, J'ai versée, Toutes les larmes de mon corps

Cette tristesse qui m'envahit,
Cette solitude qui s'épanouit,
Ce sentiment d'abandon,
Qui ne veut disparaître,
J'aimerai de nouveau renaître,
Oublier toute cette souffrance
Qui m'a tant fait souffrir
Au point de vouloir en mourir.